dimanche, novembre 18, 2007

le voyage en Grèce, vol. X



La Fraction Armée Spinoziste est internationale. J’hurle de rire et de joie en le découvrant dans une ruelle. Putain, si j’avais pensé que le Spinoza crew étendait ses tentacules jusqu’ici. Du coup, je polis la lentille de l’appareil en guise d’hommage au génial Hollandais. Déjà y a un mois, en plein Paris…



Par Zeus, l’humanité serait-elle enfin en train de trouver, more geometrico, la voie de la sagesse ?

Sur ces hautes considérations philosophiques, au sens propre, un petit passage à l’EMME. On me présente aux nouveaux arrivants, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde : « Oh, you don’t know Ubi ? He’s a friend of J. and came to say hello ». Le fonctionnement grec en groupes affinitaires est vraiment super efficace même si j’arrive toujours pas à comprendre comment ils réussissent à ne pas être infiltrés par des méchants pas gentils. Du coup, direct, je fais partie de la famille.

On tchatche un peu sur les colonels ; j’apprends avec consternation que les néo-fascistes grecs parlent de Papadopoulos sous l’unique nom de « The President ». Je tremble un bon coup. Saloperie de bête immonde dont le bide ferait bien de se calmer une fois pour toutes. Comme quoi, l’hydre de Lerne, partout, toujours. Herakles a mal fini le boulot.

(jeu de mots ultra classieux : KOSMOS c'est l'ordre, l'univers, et CHAOS pas besoin de traduire, et blam, suffit d'associer les deux pour faire KHAOSMOS...)





(Athènes - Oaxaca, le chemin des 1000 Molotov)

Demain, Delphes…

Aucun commentaire: