C'est chaud les z'ami-e-s...
Les keufs sont à cran comme jamais, la fac de Nanterre (pas mes rêves ?) ressemble plus à Verdun en 1916 qu'à un lieu de savoir et de culture, la moindre manif est immédiatement encerclée par le décuple de keufs, les sirènes hurlent dans Paris, ça sent la tension, demain la grève, la décisive la lutte finale la seule qui vaille, putain faut tenir jusqu'au 20 (au moins) en foutant un max de dawa, allez allez bordel de merde, et aujourd'hui je reçois ce joli mail de la miss Nothing :
"Mouvement social, demain la rue, bientôt la Commune...
En attendant de faire flamber du chamallow sur les cendres du Sacré Coeur, je vous invite ami-e-s, fonctionnaires, du privé, patron-ne-s et salarié-e-s, indépendant-e-s, artistes, chômeureuses, révolutionnaires, étudiant-e-s, rien de tout ça, bref vous les gens, armez vous de drapeaux noirs, de couRage, de pavés, de vin, de croissants, de couilles, d’idées, d’utopie, de bon sens…
Soutenons nous !!!!!"
(et je relis René Char : "Je n'ai pas peur. J'ai seulement le vertige. Il me faut réduire la disatnce entre l'ennemei et moi. L'affronter horizontalement")
(et merci à A. pour la merveilleuse soirée de dimanche, du keupon à Spinoza en passant pas les boulangeries...)
(et la Grèce revient bientôt)
(et, oui, ce billet est un peu bordélique, mais ça speede grave en ce moment les z'ami-e-s)
(OST : La Souris Déglinguée - le Bop de la dernière chance)
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