lundi, juin 30, 2008

Ni gris, ni vert (une journée à Ostende)

Une ville comme un rêve. Une semaine à mater la météo pour espérer le ciel gris, pesant, la glauquitude de la Mer du Nord dans toute sa splendeur. De Nordzee.






Manque de pot, le ciel devient de plus en plus bleu, le soleil désespérant. La Brasserie est éternelle, la plage et le casino presque pas désert. Des flamands,des moules, mais si peu de pluie, hélas. Nous reviendrons. Ostende, je t'aime, même sous le soleil.

























































L'autochtone -le grand Arno- chante sa ville chantée par Caussimon et Léo

dimanche, juin 29, 2008

Rions (???) un peu avec ce qui fait trembler la garde des sceaux (à champagne).

"Il y a de la méthode dans leur folie."
Guillaume Agitepoire, Hamlet.




Le grand Indymedia (de Paris, pour une fois qu'il est pas en rade) raconte et montre ça...





Elle est là, la menace.

Des gens qui se regroupent devant des prisons pour exiger la libération des sans-papiers, autrement nommés étrangers en situation encore pire qu'irrégulière.

Des terroristes en puissance.

A l'image des gens de RESF (cf son plus bas).

Qui poseraient des bombes et crameraient des fumigènes (y a pas de plaisir).

Que les nouveaux locaux du FBI à la française, sis à Levallois-Perret, la torture blanche a de beaux jours devant elle (en témoigne ce terrifiant récit).

Que le retour des lois scélérates sous de faux noms où ils invoquent la paix.

Des gens qui veulent que tout le monde puisse vivre librement ici.

Des gens qui, par exemple à Rennes, se font gardés à vue à 25 pour une simple manif (la preuve)

Et tout le reste.

Heureusement qu'au moins le Syndicat de la Magistrature résiste et prouve qu'il existe.



No justice no peace.

Fuck justice fuck peace.




L'UMP montre une connaissance très sûre du "terrorisme"

jeudi, juin 26, 2008

Bruxelles, ma belle (fin de l'intro)















Un singe veille le Palais de Justice, beau symbole...






Suis-je le seul à croire lire "pigeons voyageurs" sur cette affiche ?






Big Mouth, qu'ils chantaient, les Smiths...













Klaus Nomi, Simple Man
(merci pour cette merveille, mister Gonzo !!!)

jeudi, juin 19, 2008

Bruxelles, ma belle (suite de l'intro)

Le flamand prend un malin plaisir à faire un jeu de mot english sur la plaie vive.





Euh...





Jouons au jeu de retrouver les z'équipes saugrenues.





L'indicible bonheur de fumer dans un bar enfumé. Ici, au Verschuren, un des plus beaux troquets au monde, don't walk the line...





...





"La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes."





Justement, à propos du Franz convoqué ci-dessus, l'essence même, peut-être, de ce pays conjuguée à la bière.





A Bruxelles comme ailleurs...




Les Belges d'Arnolde font "Tremblez" la (grand) place...

lundi, juin 16, 2008

Bruxelles, ma belle (intro)

Ecrire un compte-rendu d'une semaine en Belgique sans employer les mots "surréalisme, bière, frites" est absolument impossible. Je n'essaierai donc pas. Et c'est parti, en images, et en vagues mots foireux. Un pays comme un rêve.





Arrivée à la gare du midi. Premier hommage oblige, visite au musée de la brasserie bruxelloise, usine Cantillon du côté d'Anderlecht, ça suinte le houblon et le brassage, les premières chopes se vident, l'accent belge se retrouve, les premières vannes aussi.





Oui à la hausse des jolis airs (comme ceux, classiques, du métro bruxellois by night...).





Le magique autochtone qui nous accueille nous sort le matos le premier soir...





Le cliché total, la merveille, la Grand Place by night, un résumé péremptoire de toute l'histoire de la vieille Europe.





Choisis ton camp, camarade, même si, selon Strip Tease, tu peux prier l'un et l'autre à la fois...





Quand la devise nationale subit un coup d'humour national...





et Nelly Mac Kay chante la merveilleuse Dog Song...

jeudi, juin 12, 2008

Bruxelles, ma belle (avant-goût)


photo d'Olivier Brouwers



(clique sur la z'image pour mieux voir ce qui transpire la belgian way of life)

lundi, juin 09, 2008

interruption momentanée des services

Hantons, hantons... Chouette, une petite virée d'une semaine au Plat Pays... Une virée pas seulement sur les traces du glorieux Karl au moment où il écrivit le Manifeste qui devait terroriser la vieille Europe... En attendant, le PCF trouve toujours le moyen de nous faire rire dans les glorieuses banlieues françaises :











le grand Dick chante la belle ville....

jeudi, juin 05, 2008

une histoire d'écharpes






Ce mercredi, à Montreuil, des flics arrêtent un sans-pap une demi-heure avant une manif.

LIBEREZ NOS CAMARADES !

Forcément, la manif va devant le comico pour exiger sa libération.

LIBEREZ NOS CAMARADES !

La police nationale de France est à cran.

"Première sommation, deuxième somm..." Charge furieuse, gaz, flashballs tirés à bout portant, matraques et chaussettes à clous, huit personnes se font interpeller dont trois sans-pap.

LIBEREZ NOS CAMARADES !

La tension monte. Vraiment. Jamais vu les flics aussi chauds, méprisants, infects. Que si y avait un concours des plus sales gueules de méchants au monde, ils auraient gagné haut la main, loin devant Lee Van Cleef.

Coups de fil en pagaille à tous le monde, les gosses du quartier rappliquent aussi, les phrases entendues en se baladant entre les odeurs de lacrymos et le grand feu de poubelle condamnent unanimement. La police nationale de France. Passants, commerçants, habitants, militants ; ça dégueule l'exaspération, les vexations quotidiennes, le mot "revanche", de murmure, devient un cri du coeur.

D'ailleurs, c'est la Semaine Sanglante qui, le choc de la première charge passé, monte doucement du trottoir en face du comico. Les mauvais jours finiront, et gare à la revanche quand tous les pauvres s'y mettront...

LIBEREZ NOS CAMARADES !

Arrivée des élus vers 20 h 30. Bientôt tout le conseil municipal, dont la Voynet. Son premier gros truc à gérer depuis qu'elle est maire. Beaucoup l'attendent au tournant. Son positionnement de ce soir, après tous ses appels dans la presse au soutien des sans-pap, est essentiel. Elle le sait. Les écharpes sont de sortie. Pas seulement les tricolores autour des bustes, mais les noires aussi autour des visages alors que la police nationale de France tente de jouer les Cartier-Bresson depuis le toit du comico. Le commissaire claque à la Voynet que ce serait sympatoche qu'elle s'en aille comme ça ils pourront "évacuer au plus vite la place". Elle dit qu'elle reste. Elle appelle le le Conseil Municipal qui se met en première ligne.

Un chefaillon de la police nationale de France dit qu'il va "faire usage de la force". Etonnant. C'est sûr qu'ils plus habitués à ça qu'à faire usage de l'intelligence.

LIBEREZ NOS CAMARADES !

Les flics provoquent comme c'est pas permis, caressent leurs matraques, sautillent derrière leur bouclier, dansent presque. Le feu brûle toujours. Ca tchatche entre les écharpes, ça s'écoute, ça dialogue vraiment. Tentative scandaleuse des flics de se planquer derrière un camion de pompiers pour aller fracasser tout le monde. Elus et cagoules refusent le passage.

LIBEREZ NOS CAMARADES !

La Voynet a réussi à faire rentrer une délégation pour voir les interpellés ainsi qu'une avocate. Les flics donnent leur parole de ne rien faire tant que la délég ne sera pas sortie et que le directeur de la sécurité publique du 9-3 ne sera pas arrivé.

Deuxième charge de flics, sans plus de raisons que la première. Lacrymos, flashballs, grenades assourdissantes. Une partie reste devant le comico, des petits groupes se baladent dans Montreuil invraisemblablement quadrillée par la BAC et les civils. Affrontements sporadiques dans la ville.

Les nouvelles du dedans sont plus ou moins rassurantes. Un sans-pap accusé de violence sur sur policier et un camarde de jet de projectile. Les six autres devraient sortir ce soir. Les flics continuent leur festival de jmelajou.

LIBEREZ NOS CAMARADES !

Deux heures du mat', les six sortent.

Ce soir, la Voynet a mérité qu'on l'appelle Madame. Pourvu que ça dure.

Demain et tous les autres jours, la lutte continue.



LIBEREZ NOS CAMARADES !












mardi, juin 03, 2008

moisson des derniers jours...

A few photos glanées, par ci par là, de Nanterre (pas mes rêves !) à Montreuil en passant par Parigi...





















Perestrojska - Ska for Loes
(thank you l'ami Dadu !!!)