(Cool, chouette, on me demande encore un texte pour un mémoire... Z'êtes trop sympas, les z'ami-e-s !)
Je m'obstine à ne pas vouloir faire la différence entre tag et graff, bien que je sache qu'elle existe. Je sais juste que mes vieux amis les Romains zonant à Pompéi ont laissé des graffiti, encore admirables aujourd'hui, grâce à la cendre.
Hiver 2008, métro parisien. Depuis quelques semaines, les panneaux de pub sont joyeusement antisarkozystement repeints, quand bien même le mouvement antipub n'a pas l'ampleur de l'hiver 2003. Il n'empêche, "mur vierge : peuple muet".
5 mètres sur 2, un miracle. Qui ne tiendra sûrement pas la nuit. Tout y est : le graff, le tag, et la signature. Equilibre parfait. La meuf ou le mec a dû bomber pendant dix minutes au maximum, au mépris et à l'arrach'. Fais ta pub, man, demain il n'en restera rien. Et moi qui ai la chance de passer devant toi, spectateur sans lequel tu serais condamné à graffer les murs de ta chambre ou de ta cellule puisqu'il paraît que tu détériores le matériel urbain. Renversement des codes, Debord n'est pas loin.
L'éphémère, le hasard et la cendre lutteront toujours contre l'absurdité du péremptoire.
Nous écrirons sur les murs tant que le peuple saura lire.
(OST en attendant pour très vite la ouèbemiouzik inchala : NTM - Paris sous les bombes)
jeudi, janvier 24, 2008
Puluis es et in puluerem reuerteris
chant sème antique :
ça me saoule de mettres des tags (ha ha ha),
ubifaciunt
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