jeudi, mai 22, 2008
Vie majuscule
Par là ça racontait l'histoire du début...
Ce soir, c'était la suite. Une conférence où j'espérais qu'il soit là. Il le fut. Des bouquins à la fin pour des kassdédi, et aller boire un coup, le plus simplement du monde. Boire un coup avec Michon, putain de dieu, ze biggest auteur of the world... Simple, le Pierrot, conforme à ses mots, ça parle de Robespierre, du vieil Hugo aussi un peu, celui de 1872 et l'Année terrible, lui au sky et moi au muscadet, des gens autour, le monde n'existe guère, il me file son mail, putain que vais-je lui écrire en accompagnement de la citation de Saint Just que je dois lui envoyer ?
"Je méprise la poussière qui me compose et qui vous parle. On peut la persécuter et faire mourir cette poussière. Mais je défie qu'on m'arrache cette vie indépendante que je me suis donnée dans les siècles et dans les cieux."
L'ivresse continue.
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2 commentaires:
merci Ubi, merci mille fois.
je sais ce que je vais emprunter la prochaine fois à la bibliothèque :
De la littérature pour étonner le peuple. J'en redemande.
à plus chez Prima. J'ai rajouté un complément aussi.
Un beau titre, ubi.
Sinon, la citation de Saint-Just, il me semble que c'est "on pourra" et non "on peut" ; ça change aussi, un peu, le sens.
J'avais beaucoup aimé aussi "Nul ne peut régner innocemment. "
Et, j'aime encore.
Je pense que vous vous rejoignez quelque part dans la description de ces vies. Pas avec Saint-Just, quoique...
Avec le monsieur majuscule.
A plus. Je vais sur le tombeau de Virgile, cette fois.
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