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mardi, juin 03, 2008

moisson des derniers jours...

A few photos glanées, par ci par là, de Nanterre (pas mes rêves !) à Montreuil en passant par Parigi...





















Perestrojska - Ska for Loes
(thank you l'ami Dadu !!!)

jeudi, septembre 20, 2007

de l'inconvénient d'etre né

Verviers, Belgique, l'an dernier, presque jour pour jour. Je découvre la "banlieue" belge à l'approche des élections municipales, alors que je vis un des plus fabuleux mois d'amour de ma vie.

Choc de culture, les voisins n'hésitent pas à trimballer sur leurs bagnoles les affiches des candidats qu'ils soutiennent. Ou à afficher les portraits d'iceux à leurs fenêtres ou dans leurs jardins. (J'imagine même pas le gusse qui laisse une affiche de Sarko au rez de chaussée à Montreuil ou la trombine au Facteur à Brégançon...).

Et donc Verviers, vingt bornes de Liège, ancienne cité de la laine, comme tant d'autres n'ayant pas trop chopé le bon wagonnet de la reconversion industrielle. La Wallonie dans toute sa merveille, friteries, bières, humour à tomber par terre, bières, surréalisme prononcé, frites, bières.

Verviers où coule la Vesdre, rivière prenant sa source dans les Hautes-Fagnes, et se jetant dans l'Ourthe qui elle-même se jette dans la Meuse. L'eau des Hautes-Fagnes est naturellement pauvre en minéraux, donc idéale pour laver les laines, ce qui a favorisé l'implantation des industries susdites. Fin de la minute culturelle.

Usine désaffectée dans ce quartier de pauvres. Chemin de halage le long de la rivière. Et des tags, partout. Le genre de truc inconcevable en France, des résurgences nazillardes qui ne tiendraient pas plus de dix minutes sur un quelconque mur du pays. Mais ici, sans doute au même titre que la liberté d'expression évoquée plus haut, ça ne semble pas trop gêner, les odes au Moustachu et les déclarations d'amour à la Haine.

Sauf que, des fois, même le Pire peut faire hurler de rire, surtout dans un pays comme celui-là. Quand un abruti sans cervelle (comme tout bon nazillon) se met en tête de reprendre l'historique hommage hitlérien sans connaître la langue de Stefan Zweig, ça donne un truc exceptionnel. Où le taggueur essaie peut-être de rendre un hommage à la musique qui lui fait mal aux oreilles. Où le lapsus fait sens comme rarement. Où l'inculture et la bêtise montrent enfin leur vrai visage.





(OST : Marlene Dietrich - Sag' mir, wo die Blumen sind)

dimanche, juillet 08, 2007

joie du matin...

Le lendemain.

Je me lève, je ne te bouscule pas plus que la veille où, malgré la chouette soirée et le merveilleux début de nuit, je n'avais pas eu la chance de te voir au matin. Partie, envolée, à je ne sais quelles heures pâles de l'aube, pas de trace de ta présence chémwa sinon ces deux verres sur le bureau à côté de l'ordi, signe que tout ne fut pas aussi irréel que...

La veille donc, et cette journée de vagues souvenirs un peu alcoolisés, de joie et de fureurs, la nuit qui tombe sur Montreuil, le rocking-chair où tu me rejoins et la suite, et la suite frénétique. Evidente.

La nuit. Tu dors déjà, le temps de finir mon verre, ma clope, de te mater tendrement, légère caresse sur la nuque, le dernier bout rougeâtre de la roulée s'éteint, ma jambe se glisse sur la tienne, léger soupir : "merveilleusement bien" parviens-tu à prononcer.

Plus personne au matin, pas un mot sur la table, tu ne t'es pas fait de café ; j'enrage un peu. Partie comme une voleuse.

Une journée et une nuit, donc.

Et ce matin.

Métro pour aller au taf, comme d'hab, je mate les nouveaux autocollants et les graffitis de la nuit, la LCR côtoie le "2007 sans Sarko" et ce diable de Ruine qui taggue décidément bien.

Et celui-là, immense sur le 4x3 de la pub Samsung que je n'avais pas vu la veille. Incrédule. Le métro arrive, je scotche comme un con. Sourires niais. Merci. Vraiment merci. Et tout le reste est littérature comme disait l'autre. Je sors l'appareil photo. Je ris.




(OST : Arpioni - Ma mi)