samedi, mai 02, 2009

On déménage...



















Après quelques années de bons et loyaux services sur blogspot, il est (enfin) temps de passer aux choses sérieuses et de rejoindre une équipe jeune motivée et dynamique.

Les redoutables bras cassés et francs-lurons d'Article XI m'accueillent donc à compter de ce jour, et on commence par un compte-rendu de la manif -un peu alcoolisée- du 1er mai...

Allez, les ami-e-s, on actualise les flux (u)RSS, on chauffe ses petits doigts pour lâcher des com's en force sur le site des brillants quoi que vosgiens Lémi et JBB, et on continue à foutre le dawaaaaaaaaa !

(Bon, ptêt que je publierai ici de temps à autre, des trucs un plus persos aber ich weiss nicht...)

















11 commentaires:

George WF Weaver a dit…

Fais gaffe aux courbatures en portant les cartons !
Bon, je dis ça, mais je sais bien que tu ne courbes jamais le dos…

ubifaciunt a dit…

Je vais tâcher de faire gaffe, de plier et ne pas rompre, George...

Askatom a dit…

Je venais justement de finir l'article (XI) sur le 1er mai ! Bien joué !

ubifaciunt a dit…

yeahhh...

cela dit, pas grand chose à prendre et raconter en ce vendredi...

(je kiffe le cat power et le théâtre de marionettes...)

George WF Weaver a dit…

On peut avoir le corps du chêne et l'esprit du roseau…
L., de la CIP, a raconté ce qui se passait pendant ce temps à l'intérieur (du Cacolac ! misère…), mais comme apparemment ce n'est pas encore sur leur site, je le recopie ici :

À six heures, nous décidons de rejoindre l'hôtel de ville où se tient une assemblée de gens qui ne veulent pas rentrer chez eux, flanquée d'une ronde obstinée. Il fait doux, on prend l'apéro assis par terre et puis à un moment tout le monde est debout, il y a là une tripotée d'étudiants pour qui la journée n'est pas terminée, on fait le tour de l'hôtel de ville, on court, la porte est ouverte, on entre, on est dans la cour, on tourne en rond une fois, deux fois, on finit par trouver l'escalier, hop on est dans la salle du Conseil de Paris. C'est un genre d'amphi rococo, parfait pour une ag de 150 occupants. On ne trouve pas tout de suite l'interrupteur mais on trouve tout de suite le bar, on boit du cacolac dans le noir, finalement réussit à allumer la lumière, et l'assemblée tente de s'organiser.

Les étudiants sont très contents, certains poussent des cris tribaux (aaaahaaaaahaaaaaah anticapitalistes !), en fait tout le monde est très content même si la parole a du mal à circuler. Une tribune s'improvise, elle propose de rédiger une déclaration, donne le nom des avocats, un étudiant agite compulsivement la petite clochette qui sert à rythmer les débats municipaux. En bas, la ronde obstinée tourne obstinément en rond, et rapidement une colonne de bleus avance dans notre direction. Dedans, on en voit qui parlent de commune, d'autres de convergence et d'autres encore de luttes, il y a toujours ceux qui insistent pour écrire un communiqué, une étudiante fait une déclaration debout sur un pupitre. Voilà la bac, une quarantaine, suivie d'une quantité suffisante d'hommes en bleu. Une déclaration à la presse, puis la sortie est négociée avec le préfet et un émissaire de la mairie. Vérification d'identité dans la cour, on sort entre deux rangées de CRS, on n'a perdu personne, ouf. On rejoint la place de l'Hôtel de ville où la ronde n'a pas cessé de tourner. Il est 22h, les bétaillères repartent à vide, on peut aller boire un verre.

George WF Weaver a dit…

Ah, pardon, j'avais pas vu que c'était déjà passé en commentaire.

ubifaciunt a dit…

Article XI est réactif...

birahima2 a dit…

ça sent le dawa
et pas le soufre dans ma blanquette !

cimer Ubi

George WF Weaver a dit…

Question blanquette, bira, on recommande d'ordinaire contre le mal de dos (consécutif aux déménagements) le lit dur plutôt que le lit mou.
Ubi, honte à moi, jamais j'avais visité avec suffisamment d'attention Article XI.

ubifaciunt a dit…

Blanquette, René Coty... hum, ça sent bon le premier OSS par ici..


Sinon, par là, je te conseille cher Georges, les superbes compte-redus de l'OTAN à Stras'.

thé a dit…

Bien noté, Ubi. J'y allais, déjà.
Georges, j'espère que vous allez boire votre honte pour cet oubli