jeudi, juillet 02, 2009

Moushin Laramique, requiescant in pace...


Deux ans plus tard, ça flippe à mort et le procès des émeutiers armés de bouteilles, de barres de fer et de pierres commence.

Deux ans que la Justice ne s'est toujours pas prononcée sur la peine (ou la mutation) allouée aux conducteurs de la voiture de la Police Nationale de France.

Deux ans, et nos amis les médias se réveillent un peu, Libé fait une enquête exclusive en s'asseyant sur un banc pendant trois heures pour recueillir une scène banale de quartier populaire entre gosses de quartiers et fonctionnaires de la Police Nationale de France.

Deux ans, dix ans, et plus que les voitures de la Police Nationale de France rôdent dans les quartiers populaires, à vingt à l'heure pour bien mater, pour bien chouffer, pour bien épier et rendre compte, à soixante pour fracasser deux gosses sur une mini-moto, à cent-vingt pour arriver sirènes hurlantes.

Les voitures rôdent.

A Nanterre (pas mes rêves !), la grande rue a été tagguée, comme un hommage.

Peut-être était-ce un véhicule du même type qui percuta Moushin et Larami, deux ans plus tôt, à Villiers-le-Bel.

Sauf que ce n'est sans doute pas plus un hommage que de l'insurrection qui vient.

Juste de la rage.
























Le glorieux Titine Boy en mode Rrrrrriotttt