Le lendemain.
Je me lève, je ne te bouscule pas plus que la veille où, malgré la chouette soirée et le merveilleux début de nuit, je n'avais pas eu la chance de te voir au matin. Partie, envolée, à je ne sais quelles heures pâles de l'aube, pas de trace de ta présence chémwa sinon ces deux verres sur le bureau à côté de l'ordi, signe que tout ne fut pas aussi irréel que...
La veille donc, et cette journée de vagues souvenirs un peu alcoolisés, de joie et de fureurs, la nuit qui tombe sur Montreuil, le rocking-chair où tu me rejoins et la suite, et la suite frénétique. Evidente.
La nuit. Tu dors déjà, le temps de finir mon verre, ma clope, de te mater tendrement, légère caresse sur la nuque, le dernier bout rougeâtre de la roulée s'éteint, ma jambe se glisse sur la tienne, léger soupir : "merveilleusement bien" parviens-tu à prononcer.
Plus personne au matin, pas un mot sur la table, tu ne t'es pas fait de café ; j'enrage un peu. Partie comme une voleuse.
Une journée et une nuit, donc.
Et ce matin.
Métro pour aller au taf, comme d'hab, je mate les nouveaux autocollants et les graffitis de la nuit, la LCR côtoie le "2007 sans Sarko" et ce diable de Ruine qui taggue décidément bien.
Et celui-là, immense sur le 4x3 de la pub Samsung que je n'avais pas vu la veille. Incrédule. Le métro arrive, je scotche comme un con. Sourires niais. Merci. Vraiment merci. Et tout le reste est littérature comme disait l'autre. Je sors l'appareil photo. Je ris.
(OST : Arpioni - Ma mi)
dimanche, juillet 08, 2007
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